Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. (cf. Isaïe 49, 8)

Nous persévérons dans la louange et l’intercession alors que nous ne voyons peut-être rien venir…
Le Seigneur ne nous exauce pas toujours immédiatement, ça ferait de nous des enfants gâtés, non ?
Parfois, il faut durer, continuer de demander, de chercher, de frapper, sûrs que nous sommes entendus et que ce n’est qu’une question de temps. Le Seigneur attend le moment opportun pour notre salut et celui des personnes que nous lui confions.
Ça peut parfois être déroutant, nos prières les plus légitimes en faveur des autres semblent parfois demeurer lettre morte :

Le Seigneur m’aurait-il abandonné(e), oublié(é) ?

Ce à quoi il répond : « une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. »