Fin janvier 2004, le radiologue détecta un kyste ovarien de 62 mm, avec une anomalie au rein (hypotonie pyélique) mesurant 8 mm. La conclusion du radiologue n’était pas optimiste, puisqu’il écrivait que ces anomalies sont en faveur d’une malignité.

Naturellement mon gynécologue programma l’opération au plus vite, pour mi-février. Il envisageait de faire la « totale », puisqu’on m’avait déjà enlevé l’ovaire droit quelques années auparavant.

La veille de mon admission à l’hôpital, le 11 février 2004, en la fête de Notre Dame de Lourdes, le sacrement des malades était proposé sur notre Communauté de Paroisses, à la Chapelle Notre Dame du Chêne de Ruelisheim. Je l’ai reçu comme beaucoup de malades présents. J’étais grippée, aphone avec un gros rhume, et je me souviens avoir dit dans ma prière : « Seigneur, je ne comprends plus, maintenant que je suis prête à accepter cette opération, je suis malade ».

Il me fallait contacter le chirurgien. Celui-ci me renvoya vers l’anesthésiste, qui ne voulut pas prendre le risque de m’endormir, mais me recommanda cependant de procéder à l’intervention, au plus vite.

Une période de quinze jours d’attente s’en suivit, pendant laquelle j’eu la grâce d’être portée dans la prière par mes frères et sœurs du groupe de prière. La Parole de Dieu m’a vraiment accompagnée durant toute cette période, entre autres les récits de guérison. Ceci me donna de l’espoir, mais surtout cela m’apaisa et je me remis entièrement entre les mains du Seigneur.

Le gynécologue voulait me voir assez souvent. Ce fut lors de l’une de ces visites que je lui demandai de refaire une échographie (c’était vraiment un acte de foi que je posais !). C’est à ce moment-là qu’il se rendit compte que le kyste commençait à diminuer. Je vois encore aujourd’hui sa tête : il n’était pas loin de m’approuver quand je lui affirmai que c’était le Seigneur qui commençait l’oeuvre de guérison.

Il me reste une cicatrice sur le rein : je prends cela pour un clin d’œil du Seigneur, car à chaque échographie, le radiologue me demande ce que c’est. C’est alors pour moi l’occasion de témoigner de la grâce de guérison reçue.

Je voudrais conclure par une motion reçue le 12 décembre 1995, lors de l’effusion du Saint Esprit : « Mon enfant, n’aie pas peur, souviens-toi que Je suis toujours à tes côtés. Viens à Moi dans toutes tes difficultés. Je ne t’abandonnerai jamais. »